Comme un 27 septembre 2002, au lendemain du naufrage du Joola. La condamnation de Cheikh Yérim Seck fait les choux gras de la presse sénégalaise, qui tourne une page de l'affaire du viol impliquant le journaliste et patron de Dakaractu, l’autre naufragé du 26 septembre. «Pourquoi Cheikh Yérim a été condamné », tente d’expliquer l’Observateur, qui convoque l’article 320 du Code pénal, tout en rappelant que Yérim Seck est « exclu de la grâce présidentielle ». Ce n'en est pas moins une « Descente aux enfers de Cheikh Yérim Seck », constate à son tour Direct Info, citant la défense qui toutefois, évoque des « confusions entre le droit et la religion ». Quant au journal Quotidien, spécialisé dans les jeux de mots, ce n’est plus de Cheikh Yérim Seck qu’il s’agit, mais de « Seex régime Seck », allusion à la condamnation du journaliste à trois ans de prison pour viol sur l’étudiante Ndèye Aïssatou Tall. « Yérim dans le naufrage des magistrats », renchérit La Tribune, qui passe le relais à Libération, qui abandonne les faits divers et quitte le Palais de Justice pour remettre au goût du jour les relations tendues, entre le président Macky Sall et son allié, l’ancien Premier ministre et maire de Thiès, Idrissa Seck. « La tension », « Rewmi menace de claquer la porte », prévient Libération, qui y voit les prémices d’un éclatement de la coalition Benno Bokk Yakaar, laquelle a porté Macky Sall au pouvoir.
5 Commentaires
Jacks
En Septembre, 2012 (13:10 PM)http://www.adiop.net/phpbb
Diine
En Septembre, 2012 (13:26 PM)Nul
En Septembre, 2012 (13:51 PM)Amoulyakar
En Septembre, 2012 (14:16 PM)Leuz
En Octobre, 2012 (13:19 PM)Participer à la Discussion